Mentionnée ce mercredi à l’Assemblée nationale, il s’agirait là, d’après le président de l’exécutif d’une des étapes obligatoires au redressement de la compagnie
Hier, lors de la séance de questions au gouvernement, Paul Giacobbi a interpellé Frédéric Cuvillier, secrétaire d’État aux Transports.
La SNCM, à nouveau en grève depuis lundi, semble plus que jamais en danger. Et d’autant plus que Paul Giacobbi a affiché une position pour le moins très claire : « On ne peut plus faire miroiter aux partenaires sociaux, je ne sais quel financement exotique, ou étatique, ou les deux à la fois, pour le renouvellement de la flotte. »
« Des mois, voire des années d’étude, ont au moins permis de mettre en évidence la seule issue possible : le financement de l’investissement par l’intermédiaire d’une société d’économie mixte, la discontinuité, la restructuration. »
Autrement dit, placer la compagnie en liquidation judiciaire et créer dans la foulée une nouvelle société. Une démarche qui permettrait d’effacer l’ardoise européenne et poserait en même temps les premiers jalons d’une compagnie publique régionale corse.
« Une solution de discontinuité devant le tribunal de commerce peut seule, permettre, par la création d’une société nouvelle, d’annuler le passif des sanctions européennes. »
Et, s’adressant directement au secrétaire d’État : « Il vous appartient d’obtenir l’assentiment de la Commissions européenne sur ce point. »
Une position claire du président de l’exécutif, qui va encore plus loin : « La restructuration doit, à l’évidence, aller au-delà de ce qui a déjà été accepté par les partenaires sociaux. Le périmètre de la nouvelle entreprise devrait comprendre, outre le service public de la Corse, l’activité d’Afrique du Nord. »
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