(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – C’est demain (mardi), jour de la St Jean, que prendra effet le préavis de grève lancé par les syndicats de la SNCM, et on ne sait pas encore si cette date mettra le feu dans le microcosme politico économico social de l’île.
La dernière réunion du directoire de la compagnie, qui s’est tenue vendredi dernier et qui a formalisé la prise de fonction du nouveau patron, n’a pas réellement apporté d’élément nouveau.
Dans une longue interview accordé à la presse locale, Olivier Diehl n’a dévoilé que des pistes de réflexion: la liquidation n’est pas à l’ordre du jour, l’achat de nouveaux navires, n’est plus une priorité, des actionnaires sont intéressés mais sont inquiets des décisions européennes, le contrat de confiance avec la Corse doit au maximum, être respecté.
Dans ce contexte extrêmement évolutif, vers le positif comme vers le négatif, la grève qui débute demain est selon le nouveau boss la pire des solutions. En tout cas en Corse l’inquiétude monte et la colère gronde, même si pour l’instant le vocabulaire reste encore châtié. Le STC, depuis longtemps, a décidé de ne pas s’associer à ces journées, au pluriel, de protestation et de revendication.
Le rôle d’un syndicat n’est pas selon lui, de critiquer et de condamner un autre syndicat; pour lui le problème est ailleurs.
Ecoutez Alain Mosconi
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