Coti-Chiavari : une équipe de France 3 Corse agressée lors d’un reportage

Une équipe de France 3 Corse a été agressée verbalement et physiquement mais aussi menacée cet après-midi à l’occasion d’un reportage sur l’occupation du domaine publicmaritime. L’équipe était sur la rive sud du golfe d’Ajaccio (commune de Coti-Chiavari) lorsqu’un propriétaire de paillotte s’en est ainsi pris aux journalistes. La direction de France 3 Corse entend porter plainte. Le SNJ a apporté son soutien aux journalistes ainsi agressés.(corsematin.com)

Une équipe de tournage de France 3 Corse Via Stella a été agressée à Coti-Chiavari, sur la rive sud du golfe d’Ajaccio, alors qu’elle réalisait un reportage hier après-midi. Les journalistes suivaient un inspecteur du domaine public maritime dans le cadre d’une enquête sur l’occupation des plages.

Alors qu’ils venaient d’arriver sur le site de Verghja, le propriétaire de l’une des paillotes aurait tenté d’empêcher le tournage. Proférant des menaces de mort à l’endroit du cameraman. Celui-ci, agressé alors qu’il effectuait son travail, c’est-à-dire informer le public, n’a pas été blessé. Mais il a été fortement choqué. Une plainte devrait être déposée sous peu.

À la suite de cette agression, des réactions nous sont parvenues.

La rédaction en chef de France 3 Corse, la direction de la chaîne et l’ensemble des personnels«condamnent avec la plus grande fermeté cette agression et entendent donner une suite judiciaire à cette affaire gravissime. »

Le SNJ France 3 Corse Via Stella«condamne de tels agissements et réitère son soutien aux deux confrères dont le seul tort a été de vouloir faire leur travail et d’informer de manière la plus objective possible la société corse. Ces menaces et ces intimidations à l’encontre de journalistes intègres sont inacceptables. »

Le Collectif pour la loi Littoral (CLL) «affirme sa totale solidarité avec l’équipe de France 3 Corse qui a été agressée. Ce lamentable épisode met en évidence une nouvelle fois l¹absence de l¹État de droit face à une occupation par la force du domaine public maritime, notre patrimoine pourtant commun. Alors que force devrait rester au droit, on ne peut que constater et regretter que force reste à ceux pour qui les intérêts financiers priment sur toute autre considération. Le CLL demande avec force que les lois sur le domaine public maritime soient appliquées par tous et respectées et que cette agression soit sanctionnée. »

La direction et la rédaction deCorse-Matin « expriment leur solidarité à leurs confrères et condamnent avec fermeté et gravité l’agression dont a été victime l’équipe de journalistes de France 3 Corse Via Stella. Cet acte inqualifiable montre la difficulté d’exercer le métier d’informer et d’assurer une liberté d’information qui ne tolère aucune entrave. »

La section STC deCorse-Matin « apporte son plus total soutien aux confrères de France 3 Corse agressés par le propriétaire d’une paillote alors qu’ils effectuaient un reportage sur la plage de Verghjia. Rien ne justifie les entraves mises à la liberté d’informer. Et les menaces à l’encontre de journalistes qui font leur travail de manière honnête et objective ».

Le préfet de Corse, préfet de la Corse-du-Sud« condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont ont été victimes deux journalistes de France 3 Corse et un fonctionnaire de la DDTM le lundi 29 août à l’occasion d’un contrôle d’établissement de plage à Coti-Chiavari. Le préfet a manifesté son soutien auprès du directeur territorial de France 3 et a rencontré l’agent de la DDTM victime de cette agression. Le préfet veillera personnellement à ce que l’ensemble des procédures en cours ou à venir à l’encontre des établissements ne respectant pas la réglementation relative à l’occupation du domaine public maritime aillent jusqu’à leur terne. »

Le syndicat des Jeunes Agriculteurs de la Corse-du-Sud« condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont ont été victimes, deux journalistes de France 3 Corse. L’importance et le rôle des médias n’est plus à démontrer dans notre île, le travail objectif d’information et d’analyse est essentiel dans l’appréhension et la compréhension de notre société. Les journalistes exercent un véritable relais citoyen de communication et nul ne saurait entraver la liberté d’information. Le syndicat des Jeunes agriculteurs de Corse-du-Sud exprime sa solidarité la plus totale avec les journalistes injustement et subjectivement pris à partie. »

A Manca« condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont a été victime une équipe de France 3 Corse qui réalisait un reportage sur l’occupation illégale du domaine public maritime par des paillotistes. Ce grave incident s’inscrit dans une longue série de menaces, de pressions et d’attentats contre les militants de l’environnement et des élus qui tentent de respecter les règles d’urbanisme. Ce climat sur le littoral est entretenu par des prédateurs acquis au tout-tourisme et au capitalisme sauvage imposé par Nicolas Sarkozy en Corse comme seul schéma de développement possible. La privatisation arbitraire des terres communes, les menaces sur la liberté d’expression, le règne de la terreur et l’ensemble des agissements politico-mafieux, tout cela n’est possible que parce que l’État, à son plus haut niveau, laisse se développer ces phénomènes. Cette situation faite à la Corse, digne d’une république bananière et soulignée récemment dans un article du journalLe Monde, n’est pas une fatalité. Seule la résistance collective et publique pourra inverser cette tendance insupportable pour notre pays. En attendant les mobilisations à venir, la responsabilité du préfet de région est lourdement engagée. »

L’UL STC d’Aiacciu et l’Associu STC di i Ritirati Corsi« apportent leur total soutien aux membres de l’équipe de France 3 Corse Via Stella menacés et agressés à Coti-Chiavari pendant la réalisation d’un reportage. Cette agression est d’autant plus grave, qu’elle porte atteinte à la liberté de l’information, et par là même à la démocratie. Le STC UL d’Aiacciu et l’ARC n’accepteront jamais que des salariés subissent des agressions et des menaces sur leur lieu de travail. »

François Tatti et les élus du groupe Gauche Républicaine à l’Assemblée de Corse « condamnent avec la plus grande fermeté l’agression dont ont été victimes des journalistes de France 3 Corse. Cet acte stupide et lâche est d’autant plus inadmissible qu’il porte atteinte à la liberté d’informer, et cela est intolérable. Les élus du groupe Gauche Républicaine se disent consternés par cette tentative d’intimidation et apportent leur total soutien total à ces journalistes, ainsi qu’à l’ensemble du personnel de la chaîne. »

Les organisations syndicales de France 3 Corse Via Stella, CFDT, CGT, FO, SNJ, STC« condamnent avec la plus grande fermeté la lâche agression dont ont été victimes deux journalistes de la rédaction alors qu’ils réalisaient un sujet sur l’occupation illégale du domaine public maritime à Coti-Chiavari. Elles expriment leur solidarité avec leurs deux collègues et affirment que jamais aucun acte d’agression, aucune menace n’infléchira la manière de travailler des journalistes de France 3 Corse Via Stella. Les journalistes continueront à enquêter et à faire leur métier en toute indépendance et en toute conscience !»

Europa Ecologia I Verdi « assure un total soutien à l’équipe de France 3 Corse agressée et menacée dans l’exercice de sa profession, un reportage sur la plage de Verghja, commune de Coti Chjavari. Depuis de nombreuses années les habitants, les familiers de la plage, les associations de défense de l’environnement dénoncent l’usage mercantile et destructeur pratiqué sur le domaine public maritime. Les autorités ont laissé au cours du temps occuper illégalement le domaine public maritime, elles continuent de protéger les « hors la loi » plutôt que le patrimoine commun. Europa Ecologia I Verdi apporte son soutien aux associations de l’environnement, lesquelles défendent ce dossier depuis de nombreuses années et ce malgré les menaces dont elles ont déjà été victimes. EELV demande l’application de la loi, la remise en état du site et une action légale contre les agresseurs, occupants illégaux du domaine public maritime.»

« L’agression, dont une équipe de journalistes de France 3 Corse et un fonctionnaire de la Direction départementale des territoires et de la mer ont été victimes, suscite une émotion et une solidarité parfaitement légitimes »

Paul-Antoine Luciani, premier adjoint au maire d’Ajaccio : « L’agression, dont une équipe de journalistes de France 3 Corse et un fonctionnaire de la Direction départementale des territoires et de la mer ont été victimes, suscite une émotion et une solidarité parfaitement légitimes et réconfortantes. Nous assistons à un mouvement de protestation populaire qui dépasse le cadre d’une réaction ponctuelle de solidarité. Car ce qui est en cause, visiblement, c’est à la fois le libre exercice du métier d’informer (les équipes du service public ont depuis longtemps démontré, à cet égard, leur professionnalisme et leur sens de la déontologie), et la privatisation de fait de l’espace public littoral.

Le problème se pose un peu partout en Corse et sur le Continent ; il fait l’objet de protestations qui commencent à se généraliser, car certains occupants du domaine public, sans doute encouragés par la faiblesse relative des moyens de contrôle public, en prennent à leur aise et n’hésitent plus à recourir à la menace, voire à une certaine forme de violence…

Ces comportements ne sauraient être tolérés et les pouvoirs publics, à quelque niveau de responsabilité qu’ils se situent, ont le devoir de veiller au libre accès aux plages et à l’espace public en général. La tâche est complexe, raison de plus pour que tous ceux qui détiennent une parcelle d’autorité en ce domaine unissent leurs efforts pour une action publique concertée et inscrite dans la durée. Les simples citoyens, les associations, et les usagers de l’espace public ont aussi leur mot à dire et leurs droits à faire respecter. La déclaration du préfet de Corse est un point d’appui pour avancer ensemble dans cette voie. »

Les sections FO et CFDT de la préfecture de Corse-du-Sud : « Les sections FO et CFDT de la préfecture de Corse-du-Sud réunies en intersyndicale condamnent avec la plus grande fermeté l’agression dont a été victime le fonctionnaire de la direction départementale des territoires et de la mer lors du contrôle d’un établissement situé sur le domaine public maritime, en présence de l’équipe de France 3 Corse, elle-même prise à partie. Elles tiennent à exprimer leur entier soutien à ce collègue affecté par cet événement.

Ces faits sont aussi un coup porté à l’action publique et à ses agents qui démontrent, chaque jour, leur engagement au service de la liberté et de l’égalité pour tous. »

 

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