(A.Bertocchini & M.Lanfranchi – Alta Frequenza) – Le coup de tonnerre qui a retenti sur toute la France hier soir (dimanche) n’aura pas été perçu en Corse avec la même intensité. Certes, le parti populiste et anti-européen aura réussi à cette occasion une percée plus que significative car il se situe dans l’île tout de suite après le camp libéral.
Des élections européennes qui auront encore moins passionné les foules que dans l’hexagone, puisque l’abstention à 64,48%, est supérieure à la moyenne nationale. En Corse donc, le parti de Marine le Pen suit de près l’UMP, avec 23,29%. Sur la troisième marche du podium, on trouve François Alfonsi, qui totalise 21,51% pour Régions et Peuples Solidaires, toutes les autres formations politiques se situent en dessous des 10%. Conséquence de la percée du Front National en Corse, avec un score presque quadruplé par rapport à 2009, et surtout dans la circonscription, aucun eurodéputé corse ne siègera à Bruxelles, François Alfonsi réalisant un score trop faible dans la circonscription pour conserver son siège, et Franck Giovannucci, cinquième de la liste UMP, voyant un siège lui filer sous le nez, puisque l’UMP n’obtient que trois eurodéputés. Si à Ajaccio, l’UMP, avec 27,07% est arrivé en tête de onze voix devant le Front National, à Bastia, c’est François Alfonsi qui a devancé de sept voix le FN avec 26,20%. Franck Giovannucci on le pressentait, et même on l’annonçait, aurait dû, « normalement », remplacer François Alfonsi à Bruxelles. Mais on le sait, le score de l’UMP sur la grande circonscription du Sud-Est ne l’aura pas permis. Est-ce pour le camp libéral une déconfiture totale ? Ce n’est pas le sentiment de Laurent Marcangeli.
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