Depuis plus de trente ans, la Corse est le phare de la décentralisation en France. Est-elle en passe d’en devenir la… lanterne rouge ?
On peut le croire à un moment où, paradoxalement, le plat de résistance de la discussion amorcée avec le gouvernement porte sur la mention de la Corse dans la Constitution. Rien que ça. Seulement voilà. Le projet de loi sur la réforme territoriale, qui sera présenté en Conseil des ministres dans quelques jours, le mercredi 14 mai, va bouleverser la logique de décentralisation entre l’île, qui ne serait concernée qu’à la marge, et le continent.
Dans sa déclaration de politique générale du 8 avril, Manuel Valls avait fixé le calendrier : diviser par deux le nombre des régions au plus tard le 1er janvier 2017, refondre la carte des intercommunalités pour les mettre à la dimension des bassins de vie d’ici 2018, et supprimer les départements à l’horizon 2021.
Mais le 29 avril devant les députés, le Premier ministre s’est déclaré prêt à aller « plus vite encore ». Une accélération rendue possible par la capacité pour le gouvernement de passer allégrement outre les référendums locaux pour valider les évolutions propres à chaque territoire.
La Corse va être vite rattrapée et peut-être même dépassée, et on va expliquer ici pourquoi…
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Revue de Presse et suite de l’article :
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