Président de la chambre régionale d’agriculture, Joseph Colombani s’est amicalement invité samedi dernier à l’assemblée générale des chasseurs de Haute-Corse, à Lucciana.
Cela, pour discuter d’un thème récurrent depuis quelques années : les dégâts causés par les sangliers aux cultures. Par méprise, Corse-Matin a écrit que les agriculteurs prônaient l’installation de clôtures électriques, Joseph Colombani apporte aujourd’hui des précisions.
Les dégâts causés par les sangliers sont-ils si dramatiques ?
Complètement. Cela met en péril certaines exploitations et notamment notre projet de développement de la filière fourrage. Le sanglier va sur les champs, fouille la terre, mange les racines. Notamment quand il y a un goutte à goutte, là il retourne tout… On essaye de faire du fourrage avec quatre coupes par saison pour rentabiliser les investissements mais dans ces conditions, c’est compliqué. Dans les vignes, les sangliers choisissent carrément les grains les plus mûrs ! Au point que les vignerons décident parfois de vendanger en fonction du degré de maturité mais aussi du risque de voir débarquer des hordes de sangliers. Quant au maïs, ils s’installent souvent carrément au cœur du champ.
C’est un phénomène qui date de quand ?
Je dirais depuis cinq ou six ans. Mais cela va en s’aggravant.
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