L’adoption du statut de résident par l’Assemblée de Corse (CTC), jeudi dernier, est, après celle du statut de coofficialité de la langue corse, une nouvelle grande victoire politique des Nationalistes. La question foncière et la protection de la terre sont un pilier d’un combat qu’ils mènent depuis des décennies.
Le conseiller territorial nationaliste modéré, leader de Femu a Corsica, Gilles Simeoni, revient, pour Corse Net Infos, sur ce vote, sur l’urgence foncière, sur l’incertitude d’application de ce statut qui nécessite une révision constitutionnelle et sur les craintes qu’il suscite.
– Quelle est votre réaction après le vote du statut de résident ?
– C’est, d’abord, un sentiment de satisfaction. La question foncière a, toujours, été au centre des préoccupations de l’ensemble des Nationalistes. Elle est, pour nous, une question fondamentale et vitale. Ce vote, qui clôture une phase de travail de plusieurs années, est, incontestablement, une étape importante au plan politique, symbolique et, même, juridique. Mais il n’est, en aucun cas, un point d’aboutissement. D’ici à l’éventuelle effectivité des décisions que nous avons prises, le chemin est encore long. Pendant ce temps, les mécanismes de spoliation et de spéculation continuent de produire leurs effets négatifs et même s’accroissent. L’urgence n’a, donc, pas seulement disparu, mais s’aggrave !
– L’ampleur des éléments d’incertitude ne remet-elle pas en cause l’effectivité du statut ?
(…)
CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
CORSE NET INFOCorsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]