(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)
Le 17 avril, en plusieurs points de la planète, des initiatives verront le jour pour rappeler l’existence de prisonniers politiques. En effet, le 17 avril n’est autre que la Journée internationale des prisonniers politiques.
Cette journée à pour nécessité de consacrer un moment de l’année aux personnes emprisonnées en raison de leur engagement, Une façon de lutter contre l’oubli, de transmettre une histoire aux générations naissantes et une occasion de rappeler leurs revendications.
En 2004, la Conférence internationale des prisonniers politiques du XXIe siècle se déroulait pendant quatre jours à Donostia,(pays basque) fédérant de nombreux peuples en lutte et militants de diverses tendances progressistes à laquelle l’ASSOCIU SULIDARITÀ participait en tant que représentant de l’action antirépressive développée par le peuple corse . Elle se concluait sur de nombreuses résolutions axées autour de la solidarité internationale, la nécessité de la résolution des conflits et la libération des prisonniers politiques.
10 ans plus tard, le constat reste le même, et la situation a bien peu évolué. On ne peut s’empêcher d’oublier les plus de 700 prisonniers politiques basques toujours incarcérés et les dizaines de prisonniers politiques corses à qui l’on refuse toujours leurs droits élémentaires. Les arrestations se poursuivent, la spirale de la répression étant la seule réponse apportée à des efforts de recherche de solution politique toujours plus explicites.
Nous ne connaissons pas le nombre exacte de prisonniers politiques à travers le monde, mais en ce jour nous voulons rappeler le nom des états qui par l’emprisonnement font le choix de bâillonner toute opposition.
FRANCE, ESPAGNE, ANGLETERRE,ALLEMAGNE , ETATS-UNIS , ISRAEL , TURQUIE , IRAN ,CHINE, CAMBODGE ,MEXIQUE , CHILI , ARGENTINE , COLOMBIE, PEROU,RUSSIE,SRYLANKA , ETC..ETC…. LA LISTE ET ENCORE LONGUE…….
Aujourd’hui encore, des dizaines de milliers de militants-es politiques sont incarcérés-ées … Ceux/celles-ci sont confrontés-ées quotidiennement aux brimades, aux traitements dégradants, et aux procès d’exception, auxquels s’ajoutent les conditions inacceptables de tout enfermement.
Les prisonniers politiques corses subissent également les foudres de la répression, leur droits au rapprochement familiale est bafoué, ainsi que le légitime accès à la liberté conditionnelle. Les familles de nos frères incarcères sont toujours victimes de la double peine engendrée par l’exil carceral.
Les prisonniers et prisonnières politiques sont les parties et les conséquences de conflits politiques causés par le non-respect des droits nationaux et sociaux des peuples. C’est pour cela qu’il est nécessaire de construire de larges mouvements de solidarité en leur direction et d’obliger les gouvernements a faire respecter leurs droits, puis de créer les conditions d’une résolution politique des conflits, qui nécessairement induira leur libération.
Depuis sa création en Corse, en 2004, le 17 avril est organisé tous les ans par le mouvement national :
DOSSIER 17 AVRIL sur CORSICA INFURMAZIONE
CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu