(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Ce n’est pas forcément la règle dans la haute administration, mais le recteur de Corse tient à mettre le pied dans le plat à propos du remaniement ministériel. Michel Barat, en effet, a tenu à dire ce qu’il pense du changement ministériel à l’Education nationale.
Il salue bien entendu l’arrivée du nouveau ministre Benoît Hamon, mais regrette amèrement le départ de Vincent Peillon. Michel Barat a tenu à faire un point sur les raisons qui ont conduit aux départs de l’un, et à l’arrivée de l’autre. Il a détaillé point par point, toute l’action entreprise par le ministre sortant, et cela remonte jusqu’au fameux décret de 1950, remplacé par celui de 2014, et cadrant le rôle précis de l’enseignant devant l’élève. Il a également évoqué la réforme de l’IUFM, une réforme réussie à son sens, ainsi que son action pour une véritable refondation de l’Education nationale. Selon le recteur de Corse, le ministre Vincent Peillon a été pénalisé par la lourdeur de la vie administrative de française et par l’incapacité de cette société a réellement promouvoir le changement. Il dénonce aussi vertement le rôle des syndicats de l’Education nationale, corporatiste par nature, ainsi que le poids de la société civile qui s’oppose fortement à une vraie réforme de l’Education nationale.
Ecoutez un extrait du propos de Michel Barat.
Article publié le 3 avril 2014; à lire ci-dessous :
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