2014, année des commémorations à foison. On se souvient qu’il y a cent ans commençait la guerre de 14, naufrage de l’Europe et de la modernité.
On va fêter, reine d’Angleterre et Président Obama en tête, le soixante-dixième anniversaire des débarquements en Provence et en Normandie, dernières étapes avant la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Quoi d’autre ? Par exemple, les quarante ans de la guerre du Kippour et du premier choc pétrolier qui ont mis fin aux « Trente glorieuses ». Ou encore les deux cents ans des Adieux de Fontainebleau, première abdication de Napoléon, paradoxale preuve que l’Ancien Régime était définitivement mort. Que reste-t-il de ces moments ? Une valse de livres.
– C’est à Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, autrefois lauréat du Prix du Mémorial, que revient l’honneur de publier une synthèse sur « les vingt jours de Fontainebleau », temps que l’Empereur, la campagne de France terminée, a passé à s’interroger sur la suite : que faire ? Fidèle à son habitude – et à sa rigueur – Thierry Lentz ne se laisse pas envahir par la légende. Oui, Napoléon est accablé par le destin. Oui, il a le sentiment de se sacrifier. Oui, il a pensé à se suicider. Oui, la cérémonie des Adieux a été voulue et organisée par lui. Mais il n’a, en ces pénibles circonstances, pas été entouré que d’incapables, de traîtres et d’ingrats. Jusque dans ces jours d’agonie, le souffle de l’épopée continuait de souffler…
Article publié le 31 mars 2014, à lire ci dessous :
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