Les élus sont venus faire un tour sur le parking de Socopan hier. « Ils sont en campagne »,maugréent les salariés. Bien sûr, ils les ont assurés de leur « soutien sans faille » ont dit qu’ils « mettront tout en œuvre » et ont « instamment demandé aux services de l’Etat de tenir une table ronde en urgence ».
Mais il n’y aura pas vraiment de table ronde. Hier, le préfet de Corse a reçu le dirigeant, Denis Magdziak et le délégué syndical STC, David Delogu, de Socopan. Mais il ne semble pas qu’une solution ait pu être dégagée.
Dans la journée, Me Gilles Baronnie, l’administrateur judiciaire est venu de région parisienne pour dire qu’il préconiserait la liquidation lundi matin devant le tribunal de commerce d’Ajaccio. Il faut dire que 35 salariés, vu depuis une région où les plans sociaux mettent des milliers de personnes sur le carreau, cela peut sembler très peu. Même si, à l’échelle de la région ajaccienne et d’une région où le chômage est aussi important, cela n’est pas vraiment négligeable.
« C’est fini ! On est assommé », témoignait un salarié hier soir.
Un jour pour trouver un repreneur ou un investisseur. 24 heures pour se retourner ce n’est plus de l’improbable, cela relève du miracle.
Du côté de Codipral et de son dirigeant, Paul-Antoine Miniconi, on refuse absolument d’être présenté comme le fossoyeur de la seule boulangerie industrielle du département.
Article publié le 14 mars 2014, à lire ci dessous
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