En Septembre 2011 – Après 703 jours de détention préventive, Arnaldo Otegi avait quitté sa cellule de Logroño (Rioja) pour le tribunal de l’Audiencia Nacional. La justice espagnole avait alors tranché.
Elle a condamné l’ex-porte-parole nationaliste à dix années de prison pour avoir tenté de refonder la direction de Batasuna, parti politique de la gauche indépendantiste basque interdit en Espagne depuis 2003.
Même peine pour Rafa Díez, l’ancien secrétaire général de LAB (syndicat ouvrier nationaliste). Otegi et Díez étaient sans doute les deux leaders nationalistes les plus charismatiques et respectés de ces dix dernières années. L’Audiencia Nacional estime que durant quatre ans, les deux condamnés auraient été « instrumentalisés » par l’ETA. Dans sa sentence, le juge explique qu’en 2007 l’organisation terroriste basque aurait voulu créer une formation du nom de « Bateragune » (espace de rencontre) afin d’assurer le contrôle de son bras politique, la gauche radicale abertzale. Pour sa défense lors du procès, le leader nationaliste a expliqué œuvrer pour trouver une issue au conflit. « Une issue démocratique et politique, loin de la violence d’ETA. » Suite à sa condamnation, voici le message que l’on pouvait lire sur le compte Twitter d’Otegi : « Personne ne doit abandonner ce chemin [la résolution du conflit par voie démocratique] car nous allons gagner. »
Sur les photos ci dessous, Jean Guy Talamoni, élu Territorial de Corsica Libera, mais aussi les membres de l’Associu Sulidarità et de Ghjuventù Indipendentista ont apporté de Corse un soutien à cette démarche politico-humanitaire. Mais aussi le député Gavino Sale d’IRS, Jordi Miró d’Estat Català et bien d’autres…
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