Les nationalistes déplorent « le choix du ciment et du béton » de l’exécutif municipal qui s’est fait au détriment « des riches potentialités agricoles ». En Corse du sud, le coût des terres agricoles a augmenté de 1107% entre 2000 et 2005. Pour enrayer ce processus et redonner toute sa place à l’agriculture, U Riacquistu propose de mettre en place trois outils pour inverser « le grignotage progressif et sournois des terres agricoles qui s’intensifie depuis quelques temps ».
Des outils à la disposition des agriculteurs
Pour rendre à Porto-Vecchio sa vocation agricole, U Riacquistu veut élaborer un plan d’occupation pastorale afin de recenser les terres agricoles et leur vocation, ce qui permettra de « limiter les convoitises et le dévoiement de ces terres ». Dans un deuxième temps, les nationalistes proposent de créer une réserve foncière agricole, ce qui permettrait de préempter sur ces terres. « Cela se fait dans de nombreuses communes de France » a précisé Michel Giraschi. Cette réserve permettrait, selon eux, d’installer de jeunes agriculteurs. Enfin, ce dispositif sera complété par un office municipal du foncier qui aura notamment pour vocation de prélever la taxe sur les terres incultes.
Agriculture et tourisme
De nombreuses régions touristiques, comme Malte ou les Baléares, ont développé l’agriculture, deux activités complémentaires. « Grâce aux touristes, les agriculteurs ont un énorme potentiel pour commercialiser leur production, c’est pourquoi il faut favoriser la vente directe, notamment par l’installation d’un marché de producteurs » à précisé Michel Giraschi qui regrette que l’agriculture « soit sinistrée et phagocyté par le tourisme ».
Article du 25 février 2014, à lire ci dessous :
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Revue de Presse et suite de l’article :
ALCUDINACorsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
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