Depuis le début de la lente agonie de la SNCM, les regards se braquent sur la Corsica Ferries. Soit pour y trouver des responsabilités dans la situation de son concurrent, soit pour y trouver une porte de sortie en cas de grève. Corsica interroge son directeur général Pierre Mattei.
– Corsica : Vous dites « avoir relevé des erreurs » lors de nos derniers articles lorsque nous avons évoqué la Corsica Ferries (NDLR : Corsica n°171), lesquelles ?
Pierre Mattei : Mais pourquoi n’avez vous pas cherché à vérifier des informations tout à fait faciles à contrôler ? A chaque fois qu’il y a une grève ou des problèmes à la SNCM, certains s’emploient à nous diaboliser, à colporter des rumeurs de marins sous-payés, de fraudes à on ne sait quelle taxes ou quel système, voire, nous accuser de concurrence déloyale. Peut-être que si c’était vérifié, et donc démenti, l’histoire ne serait pas aussi belle à raconter ? Vous dites que nous exploitons deux navires, et non pas douze, que nous n’avons concouru à la DSP que sur les lignes rentables alors que nous avons répondu, une par une, à toutes les lignes et que, quiconque sait comment fonctionne la DSP, la rentabilité ne dépend pas de la ligne mais du capital investi.
Article publié le 14 février 2014 à lire ci dessous :
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Revue de Presse et suite de l’article :
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