Après les propos de François Tatti s’affirmant prêt à mener une union d’entre deux-tours pour contrer le fils du maire sortant, radicaux, communistes et une partie des socialistes bastiais réagissent. La socialiste Emmanuelle De Gentili, elle, dénonce une « mention abusive et mensongère ».Les soutiens de Jean Zuccarelli, emmené par le PRG, réagissent aux récents propos de François Tatti. Dans un communiqué rendu public ce 15 février, radicaux, communistes et une partie des socialistes, dénoncent, « une manoeuvre grossière au service d’une ambition personnelle » (sic). La prise de position de François Tatti -affirme ce communiqué- montre, s’il en était encore besoin, que sa démarche peut conduire la Gauche et Bastia à l’échec. Confronté au malaise que son rapprochement avec Gilles Simeoni provoque jusque dans ses propres rangs, il tente une manoeuvre grossière au service d’une ambition personnelle. Bastia est majoritairement de Gauche et Républicaine constate-t-il à juste titre. Son maire doit l’être aussi. Mais, alors qu’il aurait pu travailler au rassemblement des électrices et des électeurs qui se reconnaissent dans ces valeurs, François Tatti, au mépris des réalités politiques, tente un dernier coup de poker : contre le poste de maire, en tournant le dos à la Gauche et à son bilan, il se dit prêt à toutes les ouvertures. Etre Maire de Bastia, n’être que la marionnette de Gilles Simeoni est sa seule ambition. Mais ce n’est pas celle des bastiais qu’il essaie d’entraîner dans son aventure. Bien au contraire.
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