Certes, nous sommes en plein dans la campagne pour les municipales, mais celle-ci semble avoir un peu de mal à se lancer dans la ville. Qu’à cela ne tienne, plutôt que d’interroger commerçants, responsables associatifs, élus ou candidats, c’est vers nos anciens que nous avons souhaité nous tourner.
Et même si les souvenirs se bousculent et se mélangent parfois un peu dans leur tête, à les entendre, les campagnes d’il y a quarante, cinquante ou soixante ans, c’était vraiment une autre affaire.
« Il se passait des choses totalement invraisemblables », s’amuse à répéter Pierre-Marie Frizza. Dès l’enfance, il aimait aller traîner à proximité des bureaux de vote, et « j’observais, je suivais ce qui se passait. J’étais trop petit, bien sûr, pour participer, mais j’écoutais les discussions, les disputes des uns et des autres. Ces histoires de Partitone et de Partitellu, c’était quelque chose quand même ! Une salle de vote, puis deux, au CPS, les uns qui avaient un nombre de votants trop élevé, les autres qui criaient au scandale… Il y a eu des histoires terribles », se remémore-t-il, sans jamais se départir de son sourire.
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