– Corsica : Depuis quand date votre désir de devenir maire d’Ajaccio ?
– Laurent Marcangeli : Quand j’ai commencé à m’intéresser à la politique, j’ai regardé quelles étaient les différentes responsabilités, les différents mandats qui l’incarnaient.
Et, très rapidement, je me suis laissé séduire par le mandat municipal, puisque c’est la diversité, là ou se fait le plus de choses et, surtout, parce que c’est un mandat qui permet de bâtir. S’il s’en donne les moyens, un maire peut effectivement être un bâtisseur. C’est donc un mandat qui peut être très créatif et très riche. Et mon premier mandat, en tant que conseiller municipal d’opposition, m’a renforcé dans cette appréciation.
– C : Donc votre candidature aux municipales était votre première ambition avant la députation ?
– L M : Oui, très clairement. Parce qu’être maire, c’est vraiment faire quelque chose de concret.
– C : Et cela, vous l’avez envisagé très jeune ?
– L M : Oui, dès que j’ai commencé à militer, lorsque j’étais adolescent, à17 ans, et que j’ai pris ma carte au RPR. A l’époque, c’était un rêve que je n’appréhendais pas directement. Cela a changé et c’est devenu plus concret lorsque je suis devenu élu municipal. Mon fantasme est devenu une hypothèse de plus en plus crédible. Ensuite, il y a d’abord eu le Conseil Général, puis la députation.
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