Il vit comme il pense. Ce qui donne à sa démarche une incontestable légitimité. Portrait d’un nationaliste qui a choisi de rejoindre Simon Renucci.
– Jean-Paul Carrolaggi, 50 ans, médecin généraliste libéral, mais aussi médecin au SAMU 2A et médecin des prisons, est un médecin à l’ancienne : outre les diagnostics qu’il pose et les ordonnances qu’il délivre, il s’affirme comme un régulateur sociétal. Parce qu’il est joignable 24h sur 24, disponible, à l’écoute, du mal et des maux, les vrais et les moins vrais – au plan scientifique, s’entend. C’est au Café Fesch, rendez-vous privilégié des adolescents et autres potaches, qu’il reçoit ses amis. Sourire voilé – ce n’est pas un démonstratif. L’établissement lui appartient (en association). Il l’a probablement acheté parce qu’il se sent bien au milieu des autres. C’est sa gestion rationnelle du temps qui lui a permis cette fantaisie.
Pour lui, la politique, au sens de l’engagement, se confond avec ce nationalisme corse pour lequel il milite dès l’âge de quinze ans. Au point d’être soupçonné d’activisme, quelques années plus tard. Aujourd’hui, il est candidat à la municipale d’Ajaccio, sur la liste de Simon Renucci. Un choix qu’il a fait bien avant que sa famille politique naturelle ne présente sa liste d’ « union » des nationalistes : Aiacciu cità nova. Ce qui fera dire à certains observateurs que « Carrolaggi n’y croyait pas ». Faux. C’est ailleurs qu’il faut trouver ses motivations. Elles naissent d’une réflexion éminemment politique : « Pour moi, les nationalistes ne peuvent que s’allier à la gauche. Le nationalisme corse n’est pas soluble dans l’UMP. » Dès lors, les « atermoiements » de ses camarades l’insupportent.
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Revue de Presse et suite de l’article :
Mensuel CorsicaCorsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
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