C’est un symbole. Autant dire un élément à ne pas négliger, tant il renvoie à cet imaginaire collectif que tout candidat à l’élection municipale se doit d’investir et d’irriguer à travers son programme. Ce n’est donc pas un hasard si les sept listes engagées dans ce scrutin ont leur idée sur le devenir de la citadelle.
Un dossier à l’allure de serpent de mer, qui ressurgit régulièrement – depuis au moins une quarantaine d’années, mais avec une sensible accélération lors de la dernière décennie – au détour des discussions qui agitent l’assemblée communale. Et pour cause.
Cette pièce maîtresse du patrimoine ajaccien n’a plus de caserne que le nom. Au gré de ses réorganisations, l’armée a quasi déserté les lieux. La décision de la placer sous l’aile de la base de Solenzara, voilà deux ans, n’a rien changé à l’affaire. Renforçant l’idée que la seule destination du site est d’être rendu aux Ajacciens.
La perspective a de quoi susciter l’enthousiasme de tout décideur politique qui se respecte. Après un trop long siège, celui qui parviendra à faire sauter le verrou et à ouvrir enfin les portes de la citadelle à la population verra son nom inscrit dans le marbre de l’histoire locale. Mais cette victoire pourrait aussi s’avérer redoutable. D’abord, il y a la question du coût.
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