À la veille de l’arrivée de la ministre et quelques jours après la manifestation de Corte, la classe politique insulaire s’exprime sur la portée du mouvement et se déclare dans l’attente du rendez-vous de lundi.
En moins d’un mois, la jeunesse corse s’est exprimée à plusieurs reprises et de façon bruyante dans l’île. Dernière mobilisation en date, la manifestation de Corte mercredi dernier qui a mobilisé plus d’un millier de contestataires. L’appel au rassemblement, lancé par le syndicat Ghjuventù Indipendentista, a été suivi par des lycéens, des étudiants, des citoyens et une poignée d’élus. « A terra corsa ùn hè à vende ! ». En ligne de mire, l’arrêté Miot, l’officialisation de la langue corse, le statut de résident et la corsisation des emplois.
Peu après l’ordre de dispersion donné par les organisateurs, quelques échauffourées avaient éclaté entre une minorité de manifestants et les forces de l’ordre. « Nous souhaitions que les choses se passent en douceur et éviter les incidents », affirmait le préfet Christophe Mirmand qui se félicitait qu’il n’y ait eu « aucun blessé chez les manifestants ».
« Le dialogue ne doit pas être un alibi »
Un bilan confirmé à Corte chez les jeunes qui évoquaient quelques égratignures et gênes respiratoires dues aux gaz lacrymogènes. À la préfecture, on faisait état de trois CRS et de quatre gendarmes blessés. Dans la foulée de ces événements, est venu le temps des questions. rue
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