Le 10 juillet, le FLNC s’est montré menaçant lors d’une conférence de presse qui s’est tenue sur les hauteurs de Pruno, le village de Philippe Paoli, membre de l’Exécutif de Corsica Libéra, assassiné quinze jours plus tôt. Cette fois, ce n’était pas l’État, mais les « mafieux » qui, selon les clandestins, étaient à l’origine de l’assassinat.
Alors ? Faut-il voir dans cette affaire un hommage appuyé du FLNC à l’un des siens ainsi qu’une démonstration de force menaçante ? Ou l’annonce d’une riposte prochaine qui ouvrirait un nouveau front dans les nombreux règlements de comptes entre Corses ? Pour l’instant, on n’en sait rien.
Nous avons demandé leur avis à des anciens responsables du Front sur cette affaire. Si certains ont refusé de s’exprimer, tels Pierrot Poggioli, Alain Orsoni ou Yves Stella, d’autres ont accepté. Leur avis est complété par ceux des nouveaux représentants légaux du nationalisme insulaire.
Gilles Millet
Le dossier complet sur Corsica :
- Quand les cagoulés et les voyous se croisent
- « La lutte clandestine ne se justifie plus. »
- « Jamais le clanisme n’a été aussi puissant. »
- « A quandu troppu, a quandu micca. »
- « Une surenchère serait dramatique »
- « Accéder au pouvoir territorial en 2014. »
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