Dans un mouvement inédit, des travailleurs de l’urgence sociale ont fait grève mardi en France pour dénoncer les coupes budgétaires de l’Etat, deux semaines après la démission surprise du président fondateur du Samu social, Xavier Emmanuelli.
« Une trentaine de départements se sont déclarés en grève, c’est du jamais vu », s’est félicité auprès de l’AFP Maud Bigot, responsable de la Coordination nationale des professionnels de l’urgence sociale, à l’origine du mouvement.
Vacances oblige, les manifestations n’ont rassemblé que quelques centaines de personnes à travers la France: 300 à Paris, où une délégation a été reçue au ministère du Logement, une centaine à Rennes, une autre à Toulouse, une vingtaine à Saint-Brieuc.
Les personnels étaient aussi en grève à Lille, Mulhouse, Lyon, Nice, Amiens, Angers.
L’appel, soutenu par la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars), s’adressait aux salariés du numéro d’urgence 115 et aux équipes mobiles des associations et Samu sociaux qui rencontrent les SDF dans la rue, soit environ 6.000 travailleurs selon la Fnars.
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