Les porte-clés à l’effigie du Ribellu corse sont toujours bloqués au port de Marseille. Après les douanes du port de commerce phocéen, c’est le parquet d’Aix-en-Provence qui s’en mêle. Une enquête préliminaire a été ouverte pour « apologie du terrorisme » et Dominique Tafani, le président de l’association Sulidarità, propriétaire des objets incriminés, a été entendu récemment par la police judiciaire.
L’association qui soutient les détenus corses ainsi que leurs familles a condamné dans un communiqué « la tentative de dissolution » affichée par le parquet à son encontre.
« Les questions en forme d’accusations posées lors de l’interrogatoire de notre président ont été claires. Elles visent à notre condamnation. Donc à notre dissolution », est-il écrit dans le communiqué. Rappelant que « nul, sur l’île ne remet en cause la pertinence de (son) action », Sulidarità convie « toutes les personnes qui défendent comme (elle) les droits humains et la liberté d’expression à venir nombreuses » à la conférence de presse organisée samedi aux Ghjurnate internaziunali di Corti.
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