Les députés corses, bretons ou alsaciens, tous bancs confondus, ont défendu avec enthousiasme la ratification de la Charte européenne des langues régionales mercredi 22 janvier.
Cette charte, signée par la France en 1999 mais jamais ratifiée en raison de blocages constitutionnels qu’une proposition de loi socialiste se propose de lever, est destinée à protéger et à promouvoir l’emploi des langues « régionales ou minoritaires » (à l’exclusion des langues des migrants).
Très mobilisés, députés bretons et corses, mais aussi béarnais, alsaciens ou d’outremer se sont succédé pour rappeler combien les langues régionales, plus de 75 en métropole et en outremer, ont été aux XIXème et XXème siècles malmenées par la République au nom de l’unité de la nation, conduisant à un déclin continu du nombre de locuteurs.
Parmi les rares opposants présents, le député UMP Henri Guaino a contesté « un retour aux principautés et aux féodalités du Moyen-Age », s’est enflammé M. Guaino dans un long discours véhément pour défendre « l’exception française ».
Marion Maréchal-Le Pen (FN) a vu un « risque majeur de balkanisation de la République » dans la charte qui pourrait « s’appliquer à des dialectes romani ou arabes », même si les langues des migrants sont exclues du texte.
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