On juge la bonne santé d’un foyer, d’une entreprise, d’une collectivité à sa façon de gérer son argent. Le nerf de la guerre dicte sa loi implacable afin de répondre à la seule question valable : bon ou mauvais gestionnaire ? Lorsque l’on gère l’argent public on est forcément l’un ou l’autre.
Et les alternatives sont rares. Dans le bilan de Simon Renucci depuis 2001, les finances de la Ville demeurent le sujet qui cristallise toutes les critiques, avec preuves à l’appui.
Si la probité des hommes comme Charly Cervetti, adjoint aux finances, ne saurait être remise en cause, c’est bien la gestion financière de la commune, sur fond de politique politicienne (Ajaccio n’est pas une originalité) qui est pointée du doigt. Épargne et fonds de roulement en berne, dette élevée, recours systématique à l’emprunt, impôts et taxes omniprésents et frais de personnel qui battent des records. Un bilan noir qui n’est tempéré que par quelques observations objectives.
Prêt toxique
Pour étaler sa dette, la Ville a contracté, à partir de 2004, des emprunts considérés comme « toxiques » à hauteur de 20 millions d’euros. Elle ne fut pas la seule dans ce cas puisque de nombreuses collectivités en France en furent victimes. Ces produits financiers annonçaient des intérêts très bas pendant 3 ans afin de faire remonter la sacro sainte épargne qui manquait cruellement à la Ville.
Mais indexés sur le franc suisse, les taux de ses emprunts ont explosé jusqu’à 12 % avec la crise de l’Euro débutée en 2008. Un emprunt toxique ne pouvant être racheté, la Ville le traîne toujours aujourd’hui puisqu’il reste encore 11 millions d’euros à rembourser en onze ans. Ce qui représente un quart de la dette municipale aujourd’hui.
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