L’Union Professionnelle Artisanale 2A, soutenue par la Chambre des métiers et de l’Artisanat 2A, la CGPME Corsica et les organisations professionnelles adhérentes font part de leurs préoccupations et inquiétudes vis-à-vis des grèves des compagnies maritimes délégataires de la nouvelle Délégation de Service Public, qui portent atteinte au tissu économique insulaire déjà fragilisé par la crise, les hausses d’impôts et de TVA.
Grève maritime : Le ras le bol de la CGPME Corsica
Dans un communiqué elle explique : « Il est incompréhensible de constater que des compagnies qui ont obtenu une DSP sur les lignes maritimes de la Corse pour 10 ans ne trouvent rien de mieux à faire que de ne pas honorer le contrat qui les lie à la Corse le jour même de son entrée en vigueur, le 1er Janvier 2014. En effet, rien n’obligeait les compagnies délégataires à signer ce contrat s’il ne leur convenait pas, et s’ils n’avaient pas l’intention de le respecter.
Nous aurions plutôt pensé qu’un contrat d’un milliard euros sur 10 ans aurait dû commencer le soir du réveillon avec champagne, cotillons, et grande pompe pour ceux qui ont bénéficié de ce contrat…Il n’en est rien…
Ce contrat n’est manifestement pas appliqué à ce jour, et n’est absolument pas respecté en ce qui concerne la mise en place du « service social et solidaire », qui est venu remplacer le service garanti promis par l’Office des Transports Corses lors des réunions préparatoires.
En l’état, les entreprises ont le triste sentiment d’avoir été trompées par le délégant et les délégataires.
Dans ces conditions, nous nous réservons la possibilité par voie de droit d’intenter toute action visant à constater la non application du contrat en vue de demander son annulation, et d’intenter tout recours à l’encontre du délégant, la CTC dans le but d’obtenir réparation du préjudice subi par les entreprises adhérentes du fait de la grève. Il serait en effet amoral que les caisses de l’OTC sortent renflouées de cette grève, du fait des retenues à appliquer aux délégataires, et que les caisses des entreprises soient vides en parallèle.
Et si par rapport à l’effort consenti par la troisième compagnie maritime pour affréter des bateaux supplémentaires, il s’avérait qu’ il n’y ait pas de réclamation ni de préjudice, il nous paraitrait nécessaire que la CTC se pose quelques questions sur la nécessité de la DSP qu’elle a voté, en se demandant si un régime d’ obligation de service public généralisé, tel que le préconisait l’ Autorité de la Concurrence dans son avis, ne serait pas plus adapté pour défendre au mieux les intérêts de la Corse, de ses habitants et de ses entreprises.
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