Le STC tient aujourd’hui à commenter les deux points issus de la discussion entre le gouvernement et les partenaires sociaux et qui portent sur le pavillon Français, et le renouvellement de la flotte.
« Pour forger notre opinion nous nous bornerons à reprendre de manière exhaustive le contenu du relevé de conclusion, ainsi que la lettre émanant de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports », indique le STC.
Sur cette dernière, qui est censée démontrer la volonté du gouvernement d’acter comme intangible le pavillon français premier registre, le ministre des Transports écrit : « Il s’agit de combiner les règles issues tant de la loi du pavillon émanant de la convention internationale du droit de la mer que les dispositions issues du droit de l’Union européenne et, dans le cas de l’État d’accueil, les dispositions spécifiques du droit français. Le projet de décret tel qu’il est proposé vise à décliner la loi État d’accueil dans le respect des textes précités. »
« Le renouvellement de la flotte c’est l’Arlésienne »
« Il n’échappera donc à personne, que toute évolution est subordonnée aux conventions internationales et aux droits de l’Union européenne. Il sera donc très difficile, même si nous le regrettons, de révolutionner les choses dans ce domaine, régi par le droit supra national. »
De la même manière, concernant le renouvellement de la flotte, il est écrit au paragraphe 1 du relevé de conclusion : « Le gouvernement a demandé à la CDC et à la BPI de proposer sous deux mois une solution de financement pour le renouvellement de la flotte SNCM. »
« Cela signifie qu’à l’heure où nous rédigeons ce communiqué, il n’existe aucun financement concret permettant le renouvellement de la flotte, pourtant condition sine qua non de la survie de la compagnie.
Force est de constater que le renouvellement de la flotte, c’est l’arlésienne. Au début, à l’arrivée de Veolia en 2007, chacun se souvient qu’il s’agissait de 8 navires, puis, quelques années après, il s’est agi de 6 navires. Par la suite, quelques années plus loin, 4 navires, pour enfin, envisager aujourd’hui, un renouvellement de flotte, de 2 navires. Il y a fort à parier que ce compte à rebours, nous mène inexorablement vers le néant. »
« Pourquoi pas un repreneur tibétain ? »
« Pour conclure, on nous annonce comme la panacée, et c’est là où l’histoire semble bégayer, la venue d’un repreneur norvégien privé… Et pourquoi pas, l’heure grave n’empêche pas « la macagna », un repreneur tibétain ou, pour faire plus au nord que la Norvège, islandais ? Nous pensons, en ce qui nous concerne, que les transports de la Corse, doivent être régis par ceux qui en ont un besoin essentiel et vital, en dehors de toute logique corporatiste ou spéculative, c’est-à-dire la Corse et les Corses eux-mêmes. »
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