(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Le trafic a repris normalement dans les transports maritimes mais cela ne veut pas dire que le calme plat va régner dorénavant.
Les tensions sont si fortes, les enjeux économiques et politiques si importants que ce qui a été annoncé hier (jeudi), et tout un chacun en est conscient, n’est qu’un palliatif à une situation de crise. C’est dans quelques semaines, et sans doute une fois la pression des élections municipales retombée, que l’on commencera à y voir plus clair. Que vont faire les actionnaires, qui effectivement financera les deux navires nouveaux annoncés, qui gardera la maîtrise de la direction, comment vont évoluer les différents contentieux avec les instances européennes? Autant de questions qui pour l’heure restent sans réponse. La Corsica Ferries en tout cas ne compte pas du tout baisser pavillon devant les annonces ministérielles. Non, l’Italie n’est pas une zone de non-droit social, oui nous appliquons depuis mars 99 la réglementation européenne, Pierre Mattei n’y va pas par quatre chemin: nous ferons appliquer nos droits, tous nos droits.
Écoutez le directeur général de la Corsica Ferries
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