Il semble que, avec les élections municipales, l’inflation des listes électorales reparte de plus belle, et ce n’est pas un bon signe car cela présage beaucoup d’affrontements dans les mois à venir.
J’ai participé, du temps ou je dirigeais la SITEC, à deux opérations de purge des listes électorales.
- La première décidée par Gaston DEFFERRE en 1981 visait à éradiquer les électeurs décédés ou qui n’avaient vraiment rien à voir avec la commune. Plus de 15 000 électeurs avaient été éliminés des listes: il faut dire qu’elles abritaient parfois n’importe qui: ainsi cette commune de l’intérieur qui avait inscrit le pape Pie XII . Comme me l’a tranquillement déclaré le maire auprès duquel je m’en étonnais, en plus il le “faisait voter” communiste…
- La deuxième, initiée par Pierre JOXE en 1989 visait à éradiquer un certain nombre d’anomalies, dont les électeurs inscrits das plusieurs communes, et donc votant plusieurs fois, ainsi que ceux qui avaient échappé à la purge précédente.
Aujourd’hui le problème est d’une autre nature, et d’une certaine façon plus préoccupant : il semble en effet que dans certaines communes, qui comme par hasard font l’objet d’une lutte acharnée, deux catégories de nouveaux inscrits se manifestent en nombre:
- Les ressortissants des pays de l’UE qui bénéficient pour l’essentiel de contrats à durée limitée, inscrits par vagues, et faisant preuve d’un accès de civisme tout à fait étonnant..
- Les propriétaires de résidences secondaires, dans les zones touristiques, dont on constate de plus en plus qu’ils choisissent curieusement de s’inscrire dans la commune ou ils passent moins de temps plutôt que dans leur commune de résidence permanente.
Cela n’est pas sain, et il va falloir avant qu’il ne soit trop tard, que l’on se préoccupe sérieusement des conséquences de cet état de fait.
Je trouve pour ma part assez extraordinaire que cette question ne soit pas venue en débat lors des discussions sur la réforme des institutions.
Que l’on ne vienne pas me raconter que c’est là un sujet impossible à évoquer ! J’ai bien entendu le président de l’exécutif se prononcer pour un “statut de résident” qui réserverait à ses seuls bénéficiaires le droit d’acquérir un terrain en Corse…
Pour ce qui me concerne je pense que, lorsqu’enfin les élus corses se décideront à opter pour un vrai statut d’autonomie ils mettront cette question à l’ordre du jour.
Je suis partisan quant à moi d’un système très simple: on vote ou on réside, un point c’est tout!
Ou alors on accepte toutes les aberrations possibles: c’est ainsi que j’ai observé à Aléria un électeur qui pouvait voter parce qu’il était inscrit au rôle des contributions, c’est la Loi.
Le problème c’est qu’il ne possédait que quelques mètres carrés de maquis et qu’ils n’était en conséquence pas imposable. Personne ne l’avait par ailleurs jamais vu à Aléria ou il n’avait sans doute jamais mis les pieds! Malgré cela il a pu participer au choix du conseil municipal au même titre que ceux qui habitaient la commune, y travaillaient et y payaient leurs impôts..
Blog Vincent Carlotti
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Revue de Presse et suite de l’article :
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
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