Les syndicats prolongent leur bras de fer avec le gouvernement, et les transporteurs routiers mettent leur grain de sel en bloquant le fret. Et maintenant, les Corses vont trinquer.
La guerre fait rage depuis des années. D’un côté, la SNCM, les pouvoirs publics locaux (Collectivité Territoriale de Corse), l’Etat, et depuis 2006 des actionnaires privés comme Veolia ; de l’autre la compagnie privée low-cost Corsica Ferries. Entre les deux la population corse et les nombreuses entreprises dépendantes des liaisons entre l’île de Beauté et le continent. Autant de personnes qui pourraient désormais sentir au quotidien les répercussions d’un conflit qui s’enlise aujourd’hui dans une sixième journée de grève consécutive.
Les salariés insistant pour obtenir du gouvernement des assurances sur l’avenir de la compagnie maritime en difficulté. En attendant, aucune traversée entre la Corse et le continent ne sera assurée durant le week-end et les personnels décideront demain en assemblée générale de la suite à donner au mouvement. Les trois premiers jours de grève auraient impactés près de 6.000 passagers, pour une perte estimée à 1,25 million d’euros.
Ras-le-bol général
En effet avec la décision du syndicat interprofessionnel des transporteurs routiers de bloquer le fret, l’affaire prend un autre tournant. Et côté population l’inquiétude monte.
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