(communiqué du 2 janvier 2014) Le groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse a pris connaissance des propositions du préfet en matière de fiscalité des successions.
Sur le plan technique, la vacuité de l’idée développée est consternante. Sur le plan politique, la manœuvre est cousue de fil blanc. Il s’agit de contester ce qui apparaît désormais à l’ensemble des responsables corses comme une évidence : la nécessité d’une révision constitutionnelle.
Pour le préfet, il faudrait traiter les spécificités corses à travers un nouveau droit commun français ! Le premier problème que pose cette intervention est que les élus légitimes de la Corse ont choisi une voie diamétralement opposée à celle préconisée par le préfet, et qu’ils l’ont fait à une majorité massive. Le second problème est qu’il n’appartient pas à un fonctionnaire de prendre le contre-pied des décisions politiques.
Plutôt que d’interférer dans les discussions actuellement en cours entre les élus corses et ses supérieurs hiérarchiques , à savoir le gouvernement français, Monsieur le préfet serait mieux inspiré de s’occuper d’améliorer les résultats de son administration dans l’île, calamiteux à tous égards.
Pour le groupe Corsica Libera, Jean-Guy Talamoni.
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