Le projet d’extension du port de plaisance de Porto-Vecchio a provoqué un long débat, vif parfois houleux, lors de la réunion de concertation qui s’est tenue hier soir au centre culturel. Un projet qui a soulevé de nombreuses interrogations de la part du public sur le montant de l’investissement, la viabilité économique du projet, le nom des investisseurs, le tarif des emplacements et le flou juridique qui l’entoure.
Récit.
Visiblement la pilule a du mal à passer malgré les efforts de transparence et de concertation consentis par la municipalité de Porto-Vecchio. Le seul point qui a fait la quasi-unanimité dans la salle est la nécessité d’agrandir ce port de plaisance construit en 1969. Baptisé « Porto Néo », ce projet prévoit de passer de 380 à 854 anneaux pour un coût estimé à 85 millions d’euros, soit 180 000 euros la place supplémentaire. « Quand je vois le port Charles Ornano à Ajaccio qui va s’agrandir de 800 places pour 35 millions d’euros, ou à Sagone 500 anneaux supplémentaires pour 38 millions d’euros, je me dis que l’extension de celui de Porto-Vecchio me semble chère » s’interroge Olivier Taglioferri. Les experts, juristes et politiques qui se trouvent sur l’estrade n’apporteront aucune réponse à cette différence de prix. En préambule Georges Mela a mis en avant un projet « exemplaire en matière environnementale et prometteur en terme de retombées économiques ».
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