Les 13 millions promis par Transdev ont été débloqués pour la SNCM. Entre plan de discontinuité du gouvernement hier, vote des OSP et conseil de surveillance aujourd’hui… décryptage
Le dossier du sauvetage de la SNCM devient de plus en plus politique. Mercredi, à Paris, Transdev, l’actionnaire majoritaire de la compagnie, a décidé d’honorer sa promesse et de faire la rallonge de 13 millions d’euros, nécessaires à la compagnie pour « passer l’hiver ». Transdev qui, aujourd’hui, refuse de participer au conseil de surveillance qui se tient à Marseille.
« Les rats quittent le navire », glisse un salarié. Il n’en demeure pas moins que le préavis de grève de la CGT mais aussi de la CFE-CFC, pour le 1er janvier, court toujours à la SNCM. Et à la CMN.
Mais que veulent donc ces syndicats ? Pour faire simple, si c’est possible dans ce dossier : ils souhaitent d’abord que le plan industriel accepté par les salariés, faisant grimper la productivité de 25 %, organisant les départs volontaires(1), mais aussi l’achat de nouveaux navires, que ce plan de sauvegarde soit enfin mis en route. Avec quels nouveaux actionnaires ? « Nous nous sommes battus contre Butler Capital, précise Frédéric Alpozzo, de la CGT marins. On ne va pas accepter les deux noms qui ont été rendus publics cette semaine. »A savoir les sociétés d’investissement Alandia et Fin’Active. Des noms comme écrans de fumée ?
Un avocat rappelle le droit européen
Mais pour mettre le plan en marche, il faudra aussi écarter la menace des 420 millions d’euros de remboursement imposés par Bruxelles. C’est là, l’un des points importants des syndicats :
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