La juridiction administrative s’est penchée sur les finances d’Ajaccio entre 2006 et 2012. Présentation du rapport, ce soir, en conseil municipal. Une nouvelle fois, le volume de la masse salariale est jugé excessif
Rien de tel qu’un rapport de la chambre régionale des comptes pour pimenter le dernier conseil municipal de l’année. Ce soir, en guise de hors-d’œuvre d’un copieux spécimen comptant pas moins de 39 points à l’ordre du jour, les élus sont invités à s’exprimer sur les constats et recommandations produits par la juridiction administrative.
Un travail d’analyse financière portant sur la période 2006-2012 qui, c’est une évidence, donnera l’occasion à l’opposition de reprendre quelques-uns de ses thèmes de prédilection. Sans que l’exercice réserve a priori de véritables surprises car le document, que nous nous sommes procuré, ne lève pas de lièvres radicalement nouveaux. À la clé, une photographie de la gestion communale « plutôt bonne », « assez mauvaise », asséneront les commentateurs selon leur point de vue partisan. Reste en fait une impression de « peut mieux faire », dans le droit fil du précédent rapport de 2008.
De façon générale, la chambre régionale des comptes souligne que la capacité d’autofinancement nette de la commune est restée positive sur la période concernée. Mais « elle reste fragile et erratique », ce qui limite « les possibilités de la collectivité à financer ses investissements sur ses ressources propres ». Un léger mieux, dans ce domaine, a néanmoins été observé en 2012.
Stabilisation ou baisse des effectifs ?
La juridiction estime que cette capacité d’autofinancement pourrait être confortée par la révision des bases fiscales locales. Côté recettes, si une progression de l’ordre de 6 % a été enregistrée entre 2006 et 2012,
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