« Depuis une décennie, notre groupe se mobilise contre les projets pharaoniques de l’exécutif, concernant notamment l’extension du port de plaisance et de pêche.
Lors des Municipales de 2008, l’équipe sortante défendait un projet de 180 millions d’euros et prétendait, sans sourciller, que celui-ci ne pouvait être revu à la baisse, et que son modèle économique ne saurait être modifié, sous peine d’en altérer gravement la rentabilité…
Il faut croire que les résultats du 16 mars ont été plus forts que les simulations économiques car quelques semaines plus tard, l’équipe de Georges Mela, réélue sur le fil (pour 238 voix, en triangulaire et avec près de 1 000 procurations…) renonçait à son projet, au profit d’une extension « plus mesurée », au coût total de 90 millions… lesquels ont évolué jusqu’à devenir 121, lors de la dernière communication de l’exécutif !
Je le redis avec force : Portivechju Altrimenti est favorable à l’extension du port de plaisance, au développement du nautisme et à la création d’un pôle d’excellence, dans ce domaine, qui rayonnerait sur toute la Méditerranée.
Les porto-vecchiais l’ont compris, alors même qu’ils étaient (et demeurent) soumis à un double matraquage : d’une part, celui qui a consisté à expliquer, à longueur de temps, que nous sommes hostiles à tout projet (à l’instar de ce qui a été fait, avec une grande malhonnêteté, pour le PLU), que nous ne voulons d’aucune avancée… et d’autre part, les brochures luxueuses, les réunions publiques par dizaines, les communications répétées… Sans même évoquer les multiples déplacements à Paris, au Salon nautique ou pour des réunions spécifiques et surtout, les 600 000 euros de frais d’étude déboursés ces dernières années !
Oui, notre territoire a besoin d’un port digne de ce nom, qui permette de répondre aux besoins des résidents en même temps que de la population touristique.
Oui, notre territoire doit bénéficier d’infrastructures permettant de réconcilier plaisanciers et pêcheurs, usagers du port de commerce et riverains, entreprises locales et extérieures, particulièrement pour la conduite des futurs travaux, et leur entretien, dans le temps.
Non, pareille opération ne peut être conclue dans la précipitation, à 3 mois d’une échéance majeure.
C’est tout le sens de notre démarche, et notamment du courrier récemment adressé au préfet. Ci-joint, la réponse qui nous est parvenue ces derniers jours, et qui nous satisfait pleinement. »
(…)
CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]