L’alternance l’indique dans sa définition, elle ouvre souvent la porte de sortie aux ex-équipes. Qui gagne la chasse choisit les places, dura lex sed lex. Mais lorsque les sortants se rebiffent, ça peut coûter cher
En soi, quel mal y aurait-il à désigner d’autres hommes ou femmes, après que l’on a remporté une élection ? Aucun. Sans parler de chasse aux sorcières, on peut concevoir que les vainqueurs aient envie de faire entrer dans la place leurs propres troupes. A fortiorilorsqu’une mandature d’une couleur politique opposée se substitue à la précédente. Ce fut le cas en 2010, en Corse. À la faveur des élections territoriales, exit le tandem de Rocca Serra-Santini, place au binôme Bucchini-Giacobbi. De droite à gauche, l’écriture des chapitres de l’installation des vainqueurs aura, pourtant, laissé un goût amer dans la bouche de certains. Notamment chez les directeurs des sept offices et agences que compte la collectivité territoriale de Corse.
Une amertume telle que de procédures en juridictions, du tribunal administratif de Bastia à la cour administrative d’appel de Marseille, des chemins singuliers auront tracé la route de conflits intestins revêtant des formes diverses. Autant de profils, autant de contextes différents. Reste qu’offices et agences auront payé, à leur manière, les aléas du changement de mandature. Qui a mis en évidence des hiatus certains. Émanant à la fois de situations antérieures. Et d’un cadre administratif pas toujours tiré au cordeau. Au bout du compte, c’est la collectivité qui fait les siens. Et dans le cas de figure présent, ils ne sont pas forcément bons.
Tourisme : Charavin le retour, sans salaire
À l’agence du tourisme de la Corse, la décision rendue est claire. L’ancien directeur, Daniel Charavin, écarté en 2010, est aujourd’hui réintégré. In situ.Dans son fauteuil
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