Après une vaste opération sur commission rogatoire qui visait à enquêter sur le financement de son train de vie lorsqu’il était détenu à la centrale de Saint-Maur, il est poursuivi à nouveau par la justice
Vingt et une personnes avaient été interpellées mercredi dans un coup de filet entre la Corse et le Continent dans l’entourage de Jacques Mariani. Le quadragénaire connu du grand banditisme qui purge une peine de prison au centre de détention de Lille, était lui-même au cœur de l’intérêt de la justice. L’héritier de la Brise de mer vient d’être rattrapé par une nouvelle procédure. Il a été mis en examen notamment pour blanchiment et corruption la semaine dernière par le juge Guillaume Cottel de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.
Au cœur des interrogations du magistrat, le financement du train de vie de Jacques Mariani lorsqu’il était détenu à la centrale de Saint-Maur. Il avait été condamné pour assassinat en 2007 et cinq ans plus tard à 100 000 euros et 4 ans pour des abus de biens sociaux.
15.000 € pour un téléphone en prison ?
L’accusation estimait dans ce dossier jugé en appel en 2012 que ces mandats que lui remettaient ses amis en détention étaient de l’extorsion déguisée, voire du« racket mou » selon l’expression du magistrat instructeur Charles Duchaine. Mariani corrigeait en soulignant que les restaurateurs, le bijoutier ou les patrons de discothèques étaient ses « amis ». Que les établissements d’Aix-en-Provence étaient ceux de son père, mort en 2009.
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