#Corse « La coofficialité et le statut de résident sont anticonstitutionnels » Marylise Lebranchu

C’est ce qu’a affirmé la ministre de la Fonction Publique et de la Décentralisation, ce dimanche soir à Cuntrastu.  Marylise Lebranchu a insisté sur d’autres solutions pour pallier ces deux problématiques.

C’est un entretien qui fera du bruit dans landerneau politique insulaire. Invitée de l’émission Cuntrastu, enregistrée à Paris, la ministre de la Fonction Publique et de la Décentralisation a clairement résumé la ligne actuelle du gouvernement : non à la coofficialité, non au statut de résident, l’autonomie fiscale n’est pas d’actualité et pour l’inscription de la Corse dans la Constitution, « on verra ».

Au nom du gouvernement Ayrault, Marylise Lebranchu prône une méthode « sereine, apaisée mais efficace » pour « résoudre le problème des Corses ». Le chemin semble long mais Marylise Lebranchu considère qu’il sera profitable.

Interrogée par Jean-Vitus Albertini (France 3 Corse), Roger Antech (Corse-Matin) et Patrick Vinciguerra (RCFM), la ministre a assuré que l’actualité violente de ces derniers jours n’est pas de nature à remettre en cause la politique de dialogue qui a été amorcée entre l’Etat et les élus corses. « La violence est inacceptable. La lutte contre la criminalité et contre la violence continuera, c’est le rôle majeur de la République, mais je fais différence entre la violence et une demande qui émane des élus corses. Il n’y a aucun frein au dialogue », a-t-elle confirmé.

« Très enthousiaste »

On se souvient que le 22 novembre à Paris une méthode et un calendrier avaient été établis. Trois semaines après cette première réunion entre les élus insulaires et les représentants de l’Etat, la principale interlocutrice des Corses s’est dite « très enthousiaste »sur le processus en cours.« On a trop souvent traité la question corse avec des annonces, des voyages bruyants, des coups d’éclats… et les problèmes restent les mêmes. Moi, je pense qu’il faut arrêter ce cycle. Nous avons trouvé une méthode pour aller au bout des demandes ». Certes, la volonté de dialoguer est manifeste, mais c’est surtout le calendrier qui pose problème. De nombreux élus l’ont dénoncé dès leur retour dans l’île. Prendre 2 ou 3 ans pour discuter entre quelques échéances électorales importantes qui peuvent être de nature à contrarier le processus politique, n’est-ce pas un peu trop long ? « Il y a plusieurs aspects. Le réglementaire d’abord. Il y a eu plus de 40 demandes d’adaptation qui n’ont pas eu de réponse positive de la part du gouvernement. A partir de l’analyse de ces 40 demandes, les services sont en train de travailler pour savoir pourquoi on n’a pas pu répondre. Il faudra ensuite s’intéresser à l’aspect législatif et, au bout des discussions, on verra s’il reste des aspects de révision constitutionnelle », argumente la ministre.

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