Extrait de l’Edito du mensuel Corsica : Une fois n’est pas coutume : marquons une rupture dans le commentaire de l’actualité et parlons philosophie. Entre la magie de Noël et la naissance du Christ, la période s’y prête. Un discours de ce type était d’ailleurs à l’oeuvre à la fin novembre au théâtre de Bastia, à l’occasion des rencontres « Parole Vive ».
Robert Redeker, chercheur au CNRS, y était appelé à débattre à propos du sport, un domaine qui n’a été que rarement l’objet d’une approche philosophique. Il ne s’agit pas ici de discuter de la validité de ses travaux dont on retrouve l’essentiel dans un livre (1) qui vous brûle littéralement les mains. Mais de devoiler quel type de discours, tout à fait inédit, produit cette discipline, et par-là même répondre à la question récurrente de son utilité quand on sous-entend volontiers qu’elle ne se sert à rien.
La posture de départ est assez simple : un match de football est un match de football ; point barre ! Le plus souvent, on s’y rend, entre amis ou en famille, par amour du jeu, pour soutenir une équipe, entre enthousiasme et déception suivant le résultat. Il y a certes parfois quelques problèmes d’argent, de dopage ou de violence, mais pas vraiment de quoi en faire tout un plat. C’est tout le contraire de ce que pense Robert Redeker : en effet, le sport de haute compétition conduit aux pires extrémités pour ceux qui le pratiquent comme pour ceux qui le supportent.
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