Si l’ex compagnie nationale devait mettre la clé sous la porte, l’onde de choc serait considérable pour le tissu économique de l’île. Certains font jusqu’à 50% de leur chiffre d’affaires avec les bateaux blancs.
Dépôt de bilan, cessation de paiement, tribunal de commerce de Marseille… les spectres s’agitent autour de la SNCM. Depuis quelques années, les observateurs n’en font qu’un marché où s’opposent l’ex-compagnie nationale et la Corsica Ferries. Oubliant, du coup, les très nombreuses entreprises corses qui ont passé contrat avec les bateaux blancs. En terme économique, une disparition de la SNCM serait un tsunami social. Il y a les 500 emplois directs, marins ou sédentaires, qui seraient menacés dans l’île. Mais aussi toutes ces entreprises qui vivent de marchés d’agroalimentaire, de petites maintenances techniques, de services divers.
À Porto-Vecchio, Renald Picciochi, 42 ans, est le p-.d.g. de Loca Corse Linge, une entreprise qui s’est fondée pour capter le marché de la blanchisserie de la SNCM en 1991. À l’époque, personne ne pensait qu’une société corse puisse être compétitive. Et puis oui, ça marche.
(…)
by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
Corse MatinCorsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]