L’association des maires de Corse-du-Sud a écrit au ministre de l’Education nationale.Elle souhaite que l’intégralité des dépenses générée par la réforme dans les communes rurales soit à la charge de l’Etat
La réforme des rythmes scolaires, tel était le thème central du 96è congrès des maires de France qui s’est tenu la semaine dernière à Paris. Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, était très attendu pour évoquer la complexité de mise en œuvre de cette réforme et son coût pour les finances locales. Malgré un débat au sein du grand auditorium du parc des expositions, les élus de la Corse n’ont pas pu faire entendre leur voix sur ce qu’ils appellent un « système hybride ».« Vincent Peillon s’est bien gardé de toute réponse précise, de tout engagement supplémentaire vis-à-vis des élus communaux », précise Joselyne Mattei-Fazi, présidente de l’association des maires de Corses-du-Sud, qui avec son collègue de Haute-Corse, Ange-Pierre Vivoni, conduisait une délégation d’une trentaine d’élus insulaires.
De retour à Ajaccio, la présidente départementale a donc pris sa plume pour sensibiliser directement le ministre sur les difficultés auxquelles les élus insulaires sont confrontés pour l’organisation de ces nouveaux temps périscolaires. « En Corse-du-Sud, seules six communes sur les 124 que compte le département ont mis en œuvre la réforme en septembre dernier. Même si toutes les communes n’ont plus une école, leur faible nombre témoigne des préoccupations des maires au sujet de cette réforme », explique Joselyne Mattei-Fazi, toujours prête à défendre ce qui rassemble les maires.
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by @Lazezu
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