On demande souvent à Éric Dupond-Moretti, ces temps-ci, ce qu’il va bien pouvoir amener à la défense d’Yvan Colonna …
dans son troisième procès qui s’ouvrira lundi. Avec malice, l’avocat lillois répond « 100 kilos », mais il semble qu’il ait déjà sa petite idée pour enfoncer dès le premier jour un coin dans la construction désormais ancienne de l’accusation.
C’est sûr, si le berger de Cargèse est venu chercher dans le Nord son cinquième défenseur, c’est parce qu’il sait que Me Dupond-Moretti est désormais l’as des cours d’assises, l’avocat aux quatre-vingt-seize acquittements, qu’il a parfois obtenus en réduisant en miettes des dossiers fièrement ficelés par des policiers et des magistrats renommés.
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« Pour le condamner, lors du deuxième procès, il a fallu violer la loi ! »