(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – L’Associu Sulidarità a manifesté cet après-midi (samedi) devant la prison d’Aiacciu pour soutenir deux prisonniers politiques.
La famille et les amis de Jean-Marie Pittiloni se sont en effet rassemblés devant la maison d’arrêt pour exiger le retour en Corse du jeune militant. L’Associu Sulidarità apporte également son soutien au jeune Nicolas Battini, éloigné désormais à Bois-d’Arcy.
Sulidarità regrette amèrement le décalage qui existe entre la situation politique clairement affichée comme positive et le sort qui est fait aux détenus politiques insulaires.
Ecoutez Ghjuvan Filippu Antolini, pour l’Associu Sulidarità sur le lient d’ALTA FREQUENZA en bas de page
VIDEO FRANCE 3 CORSE
#Corse – L’Associu Sulidarità se mobilise pour les prisonniers politiques et leurs familles. by antofpcl
Devant les grilles du tribunal d’Ajaccio, il ne s’agissait pourtant pas d’un meeting de campagne électorale. Mais bien d’un fait politique, adjectif que l’Associu Sulidarità ne manque jamais d’accoler aux prisonniers dont elle défend les droits.
Samedi, une cinquantaine de personnes, membres de l’association mais aussi parents et amis de Jean-Marie Pittiloni se sont rassemblées pour réclamer l’application de la loi. Détenu à la prison de Moulins-Yzeure dans l’Allier après avoir été condamné l’année dernière à douze ans d’emprisonnement pour des attentats revendiqués par le FLNC Union des combattants, il souhaite aujourd’hui son transfert à la prison de Borgo comme l’y autorise la législation. Mais pour l’heure, rien n’a été fait en ce sens. « Depuis plus de 10 ans, tous les ministres français qui se sont succédé, sans aucune exception et quelle que soit leur étiquette politique, ont affirmé qu’il était normal de rapprocher de leur famille les détenus.
Un président de la République a même expliqué que « lorsque l’on condamne quelqu’un, c’est lui que l’on condamne, pas sa famille ». Une loi a été votée en ce sens. L’État a fait croire à notre peuple que tous les prisonniers étaient rentrés. Mais il n’en est rien », a assuré l’association Sulidarità. Le cas de Jean-Marie Pittiloni est significatif selon l’association : « Incarcéré depuis cinq ans et demi, il a été condamné à 12 ans et sera donc accessible à la libération conditionnelle dans 6 mois. Il a été victime d’une très grave agression l’année dernière. Jean-Marie est père de famille. Il n’a plus vu sa fille de 7 ans depuis 12 mois. Et n’est pas sûr de la revoir s’il reste à Moulins-Yzeure. Chaque déplacement pour ses proches est un parcours du combattant et coûte une fortune.
L’État français compte-t-il s’acharner encore longtemps sur Jean-Marie Pittiloni ? D’autant que tous les autres protagonistes de son affaire sont libres ou incarcérés en Corse. »
Face à cette situation « injuste »,Sulidarità demande son transfert immédiat ainsi que celui des 10 autres prisonniers incarcérés sur le Continent « au mépris de toutes les lois en vigueur, de toutes les promesses ministérielles et présidentielles. »
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by @Lazezu
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