Les élections municipales vont-elles faire pencher la carte communale insulaire à droite, à gauche ?
La question n’est pas celle de la campagne électorale qui s’ouvre. Elle ne l’est plus depuis longtemps, d’ailleurs. Même à l’échelle de la commune elle-même, elle a perdu sa légitimité, ou presque. Sur les autres terrains électoraux, pour la conquête de plus vastes territoires comme les régions, les circonscriptions, sans parler de ceux que symbolisent les plus grands hémicycles, la couleur politique a encore droit de cité. Sur une commune, à l’exception, peut-être, des plus grandes entités, il est de plus en plus difficile de brandir l’étendard. La proximité, les besoins d’une population et les méthodes de gestion qui tendent à s’uniformiser y sont pour beaucoup.
Dès lors, les candidats au fauteuil de maire ne s’interdisent plus rien en travaillant à la constitution de leurs listes. Dans les villages, c’est une évidence. Sur les villes moyennes, c’est plus que la tendance. Une liste UMP, socialiste, c’est non seulement suicidaire, mais aussi impossible à réaliser. Une démarche à droite ou à gauche, c’est-à-dire toujours marquée malgré tout, c’est désormais très difficile… et peu recommandée.
Voilà pourquoi la campagne municipale est rythmée, depuis quelques mandatures déjà, par la propagande à la gloire des listes d’union. « Corte d’abord », « Inseme per Corti » constituent quelques exemples significatifs, de même que « l’union pour la gestion municipale » et autres slogans révélateurs d’une stratégie qui dépasse autant les appareils que les sensibilités.
L’ère des « contrats de mandature »
Les candidats les plus lucides sont conscients qu’il s’agit là d’un préalable pour compter sur une élection honorable, d’autant plus pour viser la victoire. Rester trop « marqué » réduit les chances.
(…) suite de l’article sur : Corse Matin
by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
Corse MatinCorsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]