Ces dernières semaines, en ciblant plus particulièrement celle dite du « Petit bar », policiers et gendarmes ont « fait tomber » plusieurs bandes insulaires tout en accentuant leur pression sur les dossiers financiers. Reste a savoir si toutes ces mises en examen seront suivies de condamnations.
– Le jeudi 16 octobre, un an après l’assassinat d’Antoine Sollacaro, son fils Paul, interrogé sur une radio nationale à propos des premiers résultats de l’enquête (trois mises en examen), affirmait : « Pour nous, c’est une enquête qui est loin d’être terminée et l’affaire est loin d’être élucidée. Une affaire qui est élucidée, c’est une affaire qui a fait l’objet d’un renvoi devant une juridiction pénale qui prend une décision de condamnation définitive, et on en est loin. Même très loin. Nous attendons que la justice fasse son travail et réponde à deux questions : qui et pourquoi ? » C’est sûr, en Corse, en matière de lutte contre la criminalité, tout le problème est là. Il ne suffit pas d’identifier les coupables présumés, si on y arrive, mais il faut avoir suffisamment d’éléments pour les mettre en examen et, ensuite, que ces éléments suffisent à les faire condamner. Et c’est si vrai que, justement, dans l’affaire Sollacaro, Pascal Porri, l’un des trois mis en examen, a bénéficié, en octobre, d’une mise en liberté, ce qui est un mauvais signe pour la suite de l’enquête.
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by @Lazezu
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