La « volonté du prince » n’a pas réussi à s’imposer. Le permis de construire scandaleux est annulé pour méconnaissance des articles L 146-4 I (non continuité de l’existant) du code de l’urbanisme et du schéma d’aménagement de la Corse. (1 : jugement)
L’historique de cette affaire mérite d’être raconté.
Littoral de Coti Chjavari, sud du golfe d’Aiacciu. Alors que trois préfets précédents avaient refusé d’accorder le permis, le maire émet à nouveau, en 2006, un avis favorable à une demande de permis de construire formulée par Monsieur Alain Carlotti, habitant Le Vésinet, pour une villa d’une SHON de 472 m2, au lieu-dit Agnone.
Le terrain étant dans le périmètre d’un site inscrit, le dossier est soumis à l’avis de l’architecte des bâtiments de France. Celui-ci émet, le 7 décembre 2006 un avis défavorable motivé : « le terrain est situé sur des versants boisés ponctués d’émergences rocheuses qui forment, avec l’Isola Piana, une unité paysagère remarquable … toute construction en ces lieux est de nature à porter atteinte au caractère naturel et à la qualité paysagère du site inscrit.»
Le 18 décembre, le directeur de la DDE émet également un avis défavorable motivé : le terrain se situe dans un espace remarquable, en dehors des parties actuellement urbanisées de la commune, dans un espace proche du rivage où l’urbanisation doit se réaliser soit en continuité avec les agglomérations et les villages existants, soit en hameaux nouveaux.
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by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
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