Après les désaccords, les déclarations de candidature et les batailles d’ego, les électeurs attendent des propositions. À quatre mois du scrutin, les prétendants se bousculent mais les idées beaucoup moins.
En 2001, il y avait sept listes en lice pour le premier tour des élections municipales et autant six ans plus tard. En mars 2014, les Bastiais auront l’embarras du choix et, probablement, le choix de l’embarras. La décision d’Émile Zuccarelli, maire sortant PRG, de ne pas briguer un nouveau mandat a ouvert une véritable brèche. Il laisse un boulevard à toutes les ambitions et plusieurs candidats se bousculent au portillon de l’hôtel de ville. Les appétits sont énormes, notamment à gauche.
Adjoint d’Émile Zuccarelli depuis des années, François Tatti avait proposé des primaires que les partis de gauche ont déclinées. Il a donc décidé de mener sa propre bataille. Un choix qui a coûté au conseiller territorial sa délégation aux travaux publics et sa carte du PRG.
Les radicaux ont alors donné l’investiture à Jean Zuccarelli, le fils d’Emile, à l’issue d’un vote des adhérents. Ce dernier a tenté de sceller l’union avec les communistes et les socialistes. Si le PCF, partenaire historique depuis 1968 a accepté l’alliance sans sourciller, Emmanuelle De Gentili ne l’a pas entendu de cette oreille. La secrétaire départementale du PS de Haute-Corse a choisi de conduire sa propre liste, ce qui ne fait pas – à ce jour – l’unanimité au sein de la section bastiaise du PS.
Dans l’attente de projets
Trois équipes à gauche donc et deux à droite avec celle du conseiller général de Bastia I, Jean-Louis Milani, soutenu par les ténors de l’UMP de Haute-Corse, l’UDI et le Nouveau centre. Sylvain Fanti sera dans la course également : il a annoncé sa candidature l’été dernier et croit être en mesure de fournir « une nouvelle dynamique ».
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by @Lazezu
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