Créé par la CTC en 2000, le CMT est aujourd’hui lâché par l’institution. Des voix commencent à s’élever pour que l’association, chargée de collecter des fonds sonores de la tradition insulaire, soit maintenue.
Créé sur décision de la CTC en décembre 2000, le centre de musique traditionnelle de Corse avait alors pour but de collecter des fonds sonores ou écrits, issus de la tradition insulaire. Son rôle était également de dispenser l’apprentissage musical comme la cetera, la mandoline, la guitare, le violon. Le chant était aussi enseigné à travers la polyphonie ou le chjami e rispondi.
Mais, suite à un rapport commandé par la CTC, les missions du CMT, membre de la fédération nationale des centres de musiques traditionnelles, ont évolué. Ses activités initiales ont été déléguées à ses associations adhérentes, dès 2009, tandis que ses missions se concentraient sur la recherche, la diffusion ou encore la mise en réseau. Ainsi, selon les préconisations de ce rapport, le CMT « devenait nœud de réseau avec un directeur-animateur et une secrétaire pour s’occuper de la culture traditionnelle. Le même rapport préconisait aussi de nous orienter davantage vers le collectage et que nous arrêtions la formation. Ce que nous avons fait à la lettre », a expliqué Marcel Simeoni, président du CMT, nommé en 2001 par la CTC.
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by @Lazezu
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