Une image. Celle de la présidente de la fédération Tutti in Piazza, assise à la table de la conférence de presse, au centre U Borgu. Monique Alfonsi lit l’un des 1 255 messages de soutien, recueillis sur le web, dans le cadre d’une pétition lancée pour refuser le licenciement d’Alain Bitton Andreotti. Dit Minicale.
La présidente tente de retenir ses larmes. Elle ne le pourra pas tout à fait. Mais le message, elle le lira en entier. Ce n’est qu’ensuite qu’elle ira prendre l’air quelques minutes… Une image. Celle d’une fédération en détresse, mais pas à terre. Une fédération qui, face à la veste prise par « son » formateur, n’entend pas pour autant aller se rhabiller.
Une image encore, plus large. Celle d’une culture grignotée, rongée par l’argent. L’argent public et ses labyrinthes, ses couacs. L’argent public et ses laissés pour compte. Soldant parfois le sort d’un homme.
Valse, sans hésitation
L’histoire ou l’affaire – elle commence à faire du bruit – celle d’une association résonnante devenue trébuchante. Une histoire qui se raconte. A laquelle une fédération culturelle a choisi de faire occuper le devant de la scène. En tapant du pied. Sauf que là, on ne danse pas le quadrille. On valse. Sans romantisme.
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by @Lazezu
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