Aujourd’hui s’ouvre le procès de 36 militants de Batasuna accusés d’avoir financé ETA via des bars gérés par le parti.C’est un procès hors-norme qui débute ce jeudi matin à l’Audiencia nacional de Madrid.
Après onze années d’instruction, 36 militants de la gauche indépendantiste basque comparaissent pour appartenance et collaboration avec un groupe armé, délits économiques et financement d’ETA.
Ces anciens membres et sympathisants de Batasuna et d’Herri Batasuna (1) sont accusés d’avoir financé le terrorisme par le biais des « Herriko taberna » (bars populaires), des cafés associatifs gérés par le mouvement abertzale. Les tenanciers d’une centaine de ces troquets sont d’ailleurs appelés à témoigner au fil des débats qui se poursuivront, au moins, jusqu’en février.
Six ans d’instruction
À l’origine de cette instruction : le très médiatique juge Baltasar Garzón. Justicier réputé pour être parti en guerre contre ETA et la gauche radicale abertzale, contre les crimes des GAL (commandos paramilitaires anti-ETA des années 80), contre les exactions des dictatures argentine, chilienne, etc.
De 2002 à 2008, le magistrat enquête sur un vaste réseau qui, selon lui, alimente les caisses d’ETA, et vice-versa. En six ans, des perquisitions sont menées dans plus d’une centaine de bars, éparpillés jusque dans de minuscules communes du sud des Pyrénées. (La suite sur le journal Sud Ouest)
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by @Lazezu
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